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soure, les deux sièges de Rhodes et cette prodigieuse résistance de Malte attaquée par tout l’empire des Turcs, où les chevaliers agonisants combattirent, assis sur des chaises, au bord des remparts…

L’admirable vieux homme se sentit le dernier de tous, le seul qui restât pour garder la Chrétienté, et dans ces pensées merveilleuses, utilisant de vieilles armes rouillées dont s’étaient servis les grands de sa Race, il donna la mort à plusieurs de ses assassins avant d’expirer lui-même sur les chers livres qui lui chantaient, depuis sa jeunesse, le poème inoubliable des Vaillants de France.