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Je termine en priant ceux de mes lecteurs nés sous l’influence de Saturne et qui ne cessent d’exiger des mélodrames, de vouloir bien me pardonner la grise couleur de ce souvenir véridique.

Qu’ils ne craignent rien. Il me reste encore, Dieu merci ! quelques bonnes atrocités à leur servir. Mais, en y songeant, ne verront-ils pas combien il était expédient de montrer enfin le paysan tel qu’il fut alors en réalité, pendant qu’on agonisait devant son seuil — tel qu’il est encore, sans doute — et non certes pas tel qu’on le suppose dans le bavardage des mendiants de la popularité.