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les dernières colonnes de l’église

telle conquête est plus qu’il ne faut pour effacer tous les Reniements.

Post-Scriptum. — On me communique une conférence de Brunetière : la Question du Droit de l’Enfant, lue à Lille, « sous les auspices des Unions (sic !) de la Paix sociale et au nom de la Ligue de la Liberté d’enseignement (!!!) » le 18 janvier 1908. L’objet publié par le Temps a plus de mille lignes et la lecture en est terrible.

J’ai essayé pourtant. J’ai vu « la revendication de la liberté de l’erreur, au nom de la liberté de conscience » ! Ailleurs c’était « l’admission en principe de la neutralité de l’école et de son indépendance à l’égard de toute confession ». Ailleurs encore, et dans le même patois, j’ai trouvé ceci : « Quelque intérêt que je porte aux congrégations, enseignantes ou autres, hospitalières ou contemplatives — et dont je crois leur avoir donné plus d’une preuve — j’en porte davantage encore à la liberté de l’enseignement, qui les dépasse ou qui les déborde. »