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II


Je demande la permission de citer une lettre extraordinaire que m’écrivit Jehan Rictus, en 1900, un peu après les Doléances, Nouveaux Soliloques mal jugés par moi. Je lui reprochais l’argot et certaines façons de parler que j’avais trouvées trop profanes. J’ai renoncé de tout mon cœur à cette critique, restée, d’ailleurs, entre nous. Obstrué de rhétorique traditionnelle et de protocoles dévots dont je n’ai jamais su me débarrasser, je me trompais complètement, et je voudrais aujourd’hui pouvoir le confesser avec splendeur.

Voici donc la très-curieuse réponse de celui que je nomme avec certitude le Dernier Poète Catholique :