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les dernières colonnes de l’église

déjà sucée plusieurs fois et de se raviser encore un peu plus loin : «… Il avait beau la connaître par cœur, cette messe ne parvenait pas à le déravir[1]. »

À propos de cette messe, il se lance, une fois de plus, dans l’exégèse, toujours avec le même bonheur, et découvre décidément l’Épiphanie. Occasion nouvelle de prouver, pour me servir d’un de ses mots, son insens particulier de l’Écriture qui va jusqu’à ne savoir pas même démarquer les vieux interprètes qu’il a consultés.

Il faudrait presque tout citer. Bornons-nous à signaler la précieuse page 264 où, à propos d’une messe de saint Benoît « exquise », elle aussi, il est parlé de « la délicieuse messe des abbés » et du « Gaudeamus des cocagnes liturgiques ». « Quant au plain-chant, il était celui du répertoire de luxe, c’est-à-dire qu’il était prétentieux et médiocre. Le Kyrie à filandres et à tire-bouchons, le Gloria de toit et de cellier (?),

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