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nions, notre vie pour tout cela. Qu’importaient Cadix ou Moscou ? Avec lui nous étions toujours en France, dans une France plus belle que tout ce que les poètes ont pu dire.

Il n’est pas possible qu’elle disparaisse, que vous l’effaciez de la terre. Vous nous la devez bien, notre douce France, les pauvres que nous sommes l’ont payée si cher !…

Oh ! cette carte future et le royaume de Marie, et Napoléon le Grand, et toute l’histoire, et ce sanglot des morts ! Où se cache-t-il donc le va-nu-pieds tout-puissant qui doit succéder à Napoléon et qui réalisera, en une manière que ne peut deviner aucun homme, la divine figure de ce Précurseur ?