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nomique. Ils ignorent ce mécanisme si profitable à quelques-uns, au point de croire que tout devrait être mis en commun, de même qu’aux premiers temps du christianisme. Rêverie si peu conforme à la réalité qu’on voit des prêtres propriétaires et plus implacables que les autres. Vous entendez cela, ô Jésus ! des prêtres propriétaires ! Si vous reveniez en ce monde, il vous faudrait payer votre terme d’avance — avant même de vous incarner — à tel chanoine ou domestique de l’Archevêché qui vous dirait, « le saint Nom de Dieu invoqué », qu’il a la loi pour lui et qu’étant le Sauveur des propriétaires, il convient que vous donniez le bon exemple à leurs galériens. Si vous n’aviez à offrir que l’Adoration des bergers ou le bois de votre Croix, vous seriez indubitablement et très-promptement expulsé, n’en doutez pas. Expulsé par ceux qui se disent vos serviteurs ou avec leur absolution plénière.

Petits ou grands, ils ne veulent rien savoir, ni les atrocités qu’ils font commettre ni les iniquités plus effroyables, quelquefois, dont ils sont eux-mêmes les ouvriers. Les larmes qu’ils