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pleuvrait des clefs de lumière pour leur ouvrir l’entendement !

Or, ce tison incendiaire lancé tout à coup, du plus inaccessible des sommets, dans le misérable torchis humain, au travers du chaume défoncé, — il serait pourtant nécessaire d’en tenir compte, si l’on voulait être raisonnable et juste, à la fin des fins !…

Marchenoir était, plus qu’aucun autre, une conquête de l’Amour et son cœur avait été l’évangéliste de sa raison. Les châtiments et les récompenses du prône, par lesquels on explique si bassement les plus désintéressés transports, n’avaient été pour rien dans son exode spirituel. Il s’était rué sur Dieu comme sur une proie, aussitôt que Dieu s’était montré, — avec la rudimentaire spontanéité de l’instinct.

Alors, comme si sa destinée se fût accomplie à cet instant, une soudaine et corrélative révélation s’était faite, en cet élu de la Douleur, de sa propre puissance affective, jusqu’alors inconnue de lui-même, enveloppée et flottante dans l’amnios… Une surprenante avidité de tendresse humaine fut l’accompagnement immédiat des surnaturelles appétences de ce vierge cœur.

Du premier coup, sans avoir passé par le cloaque des intermédiaires impressions cupidiques, il se trouva prêt pour la grande tribulation passionnelle. Tout ce que la misère et les défiances d’un rétractile orgueil avaient, jusque-là, comprimé, fit explosion : l’ignorance, les niaises pudeurs, les crédulités jobardes, les lyriques éruptions, les attendrissements dangereux, le besoin subit de se fendre l’âme du haut en bas, au milieu du hennissement sexuel, enfin, tout le déballage coquebin d’un ché-