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cêtre du groupe Denizot, est un novice en cet art fructueux de s’engraisser du labeur d’autrui ! Ce Géronte visqueux et blanchâtre, au teint de mastic couperosé, est un sous-Wolff et s’en félicite. Hebdomadairement, il foire au Basile le tapioca d’une bibliographie gélatineuse et moléculaire, dont se pourlèche l’abonné sérieux. C’est lui qui est chargé d’informer deux cent mille lecteurs du mouvement intellectuel de la France contemporaine !

À ce titre, il est une des grosses influences du Paris actuel, et d’interminables théories de débutants implorateurs viennent déposer à ses pieds les fruits imprimés de leurs veilles. Mais une longue pratique du négoce a blindé son cœur contre les sollicitations éplorées des Malfilâtres, et les larmes d’argent sont seules admises à rouler sur le drap funèbre de son impartialité. Ce thaumaturge a découvert des filons d’or dans les poches percées de la littérature. Il est le Péruvien du compte-rendu sympathique et le carrier philosophal des transmutations de la Réclame.

Marchenoir, voué, par nature, à l’observation des hideurs sociales, n’avait jamais pu se remettre de l’ahurissement que lui avait causé le premier aspect de cet individu, qu’il avait pu rêver dégoûtant, mais non pas de ce genre ni de ce degré de dégoûtation. Il avait beau se pincer, se crier à ses propres oreilles, se traiter de triple niais, il n’en revenait pas qu’un intendant de la renommée, un être qui tient sous clef, pour le distribuer comme bon lui semble, le pain des artistes dont il serait indigne de décrotter la chaussure, — en lui supposant même la beauté d’un Dieu, — eût précisément l’ignoble physionomie de Germain Gâteau !