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neuf jours, telles sont les plus dangereuses indiscrétions que puisse inspirer l’orgueil. Le scrupule dévot, à lui seul, exigerait une seconde Rédemption.

Les catholiques modernes, monstrueusement engendrés de Manrèze et de Port-Royal, sont devenus, en France, un groupe si fétide que, par comparaison, la mofette maçonnique ou anticléricale donne presque la sensation d’une paradisiaque buée de parfums, et Dieu sait, pourtant, que, de ce côté-là, les intelligences et les cœurs n’ont plus grand’chose à recevoir, maintenant, pour leur porcine réintégration, de l’animale Circé matérialiste !

Il est vrai qu’on n’a pas encore abattu toutes les croix, ni remplacé les cérémonies du culte par des spectacles antiques de prostitution. On n’a pas non plus tout à fait installé des latrines et des urinoirs publics dans les cathédrales transformées en tripots ou en salles de café-concert. Évidemment, on ne traîne pas assez de prêtres dans les ruisseaux, on ne confie pas assez de jeunes religieuses à la sollicitude maternelle des patronnes de lupanars de barrière. On ne pourrit pas assez tôt l’enfance, on n’assomme pas un assez grand nombre de pauvres, on ne se sert pas encore assez du visage paternel comme d’un crachoir ou d’un décrottoir… Sans doute. Mais toutes ces choses sont sur nous et peuvent déjà être considérées comme venues puisqu’elles arrivent comme la marée et que rien n’est capable de les endiguer.

Le mal est plus universel et paraît plus grand, à cette heure, qu’il ne fut jamais, parce que, jamais encore, la civilisation n’avait pendu si près de terre, les âmes n’avaient été si avilies, ni le bras des maîtres si débile. Il va devenir plus grand encore. La