teurs des lames de cèdre clouées, par les magiciens, aux arbres des jardins de Bagdad pour humilier les fleurs divines.
« Reconnais, dans mes yeux, l’âme des belles nuits, lorsque tu marchais dans les vallées et que tu regardais les cieux ; je suis cet exil aux inconnues étoiles, que tu cherchais ! Je donnerais tous les trésors pour être le tien éternel. Oh ! quitter la vie sans avoir baigné de larmes tes yeux, ces fiers astres bleus, ces yeux d’espérance ! oh ! sans t’avoir fait frémir sous les profondes musiques de ma voix d’amour ! — oh ! songe, — ce serait affreux, ce serait impossible ! Renoncer à ceci passe mon courage. Abandonne-toi, dis, Axël, — Axël !… Et je te forcerai de balbutier sur mes lèvres les aveux qui font le plus souffrir, — et tous les rêves de tes désirs passeront dans mes yeux pour multiplier ton baiser… »
Akédysséril est une autre vision de la même créature, de la Femme qu’on ne peut pas oublier et dont on meurt comme de la Face de Dieu.