autant que Celui qui siège sur les Chérubins, une Femme qui serait Dieu ! Cela c’était sa conception personnelle et particulière, sa vision, pour mieux dire, de l’Esprit-Saint qui est cette Troisième Personne divine par laquelle tout doit être accompli et que la Femme symbolise d’une façon très mystérieuse.
Cette préoccupation avait en lui, quelque chose de surnaturel. Fort étranger, d’ailleurs, à l’Exégèse, à l’Herméneutique sacrée, n’ayant pas, comme le chrétien qu’il eût pu être et qu’il croyait être, une règle rigide, un Credo que n’ont pu faire plier les siècles, faussé par l’hégélianisme et saccagé par les curiosités les plus dangereuses, parfois incroyablement privé d’équilibre, je crois qu’il ne comprit jamais le pressentiment grandiose dont il suffoqua trente ou quarante ans.
Vainement ce haut poète paraissait avoir reçu tous les dons : la Beauté, le Génie, la Noblesse, l’absolu Courage, la Sympathie