Il y a peu de choses aussi complètement sinistres que l’effort tenté, parfois, de cet Émile pour montrer qu’il ne sait pas moins jouer de la lyre que du balai à pot de chambre.
Ainsi, dans le feuilleton du 12, il y a un parallèle ahurissant entre « le petit ruissellement du lait » maternel qui coule « avec un léger murmure de source » (!) et le bruit d’une autre fontaine jusqu’alors inutile, dissipée en des marécages, mais « captée » enfin par le génie de l’agronome balzacien, du virtuose de fécondité, et qui « descend le long des rigoles vers les terres brûlantes ».
Non, quand on n’a pas lu ça, on n’a rien lu et on ne lira jamais rien.
16. — « On n’enfante que par l’amour » ! Ça, c’est le marteau du penseur. Quand Zola ne parle pas précisément du cul, voilà ce qu’il trouve.
18. — « … Ce fleuve de lait qui avait ruisselé d’elle… la bonne déesse en constante fertilité… le divin désir, l’âme brûlante dont les champs palpitent ».
On est au 63e feuilleton. Il y en a bien 40