Page:Bloy - Je m'accuse, La Maison d'Art, 1900.djvu/79

Cette page a été validée par deux contributeurs.

clare « n’avoir jamais été à pareille fête, nourrie et soignée, dorlotée du matin au soir, à ne rien faire. — Vous savez, dit-elle, je ne demande qu’une chose, c’est que ça dure le plus longtemps possible ». Le 32me feuilleton finit sur cet éblouissement.


18. — Enfin, voici l’inceste jusqu’à cette heure négligé ; je n’osais pas le réclamer.

L’indigence d’imagination de Zola, même dans l’ordure, est si surprenante que ses lecteurs doivent soupirer après les romans de Richebourg ou de Montépin, comme les vaches du désert après les pâturages de Chanaan ou de Mésopotamie.

Dans l’Aurore :


« Le Petit Bleu de Bruxelles annonce que les journalistes anversois sont sur le point de s’entendre pour offrir à Zola, sous forme d’adresse, un exemplaire de la lettre « J’accuse », imprimé à l’aide des célèbres caractères de la maison de Christophe Plantin, ce qui donnera à cet hommage un cachet particulièrement curieux.

« L’impression serait faite par l’éditeur d’art, M. Paul B., et la reliure serait confiée à M. Jacques M.

« L’exemplaire porterait en outre les signatures des journalistes qui auraient contribué pécuniairement à la confection de cet unique et merveilleux exemplaire. »