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13. — Le cœur me manque, décidément. Il n’y a plus moyen. À propos des événements récents, un personnage considérable de cette ville danoise me parle de Zola, et j’apprends, sans étonnement, que ses trois derniers romans (les Trois Villes) ont été infiniment agréables aux protestants qui n’ont pas manqué d’accueillir, comme vérités de foi, les calomnies malpropres de ce moutardier de la Canaille. On sait que les plus horribles immondices ont un goût divin pour les protestants, quand il s’agit de les avaler contre Rome.

« — Le succès immense de Zola est exclusivement attribuable à son ordure ». Cela, très-spontané, nullement suggéré par moi, a été dit de la façon la plus nette par mon interlocuteur.

L’alliance actuelle des Juifs et des Protestants représentée, en somme, par le Crétin, est, tout de même, une monstruosité inouïe. Qu’est-ce, en effet, que le Protestantisme, sinon le déchet du Christianisme, la négation de l’Essence et de la Substance révélées ? Quand un homme dit : « Je suis protestant »,