Page:Bloy - Je m'accuse, La Maison d'Art, 1900.djvu/52

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ble, cette fois encore, c’est le débraillement pornographique entrevu déjà. Ah ! il va pouvoir se donner carrière !

Seulement, pour le suivre, il ne suffit pas d’avoir l’âme impure, il faut encore de l’estomac. Sa polissonnerie est surtout puante et précipiterait plutôt à la vertu. Il paraît que c’est cela qu’il faut à son public.


20. — Suite de l’excrément. Rien à ramasser, fût-ce avec des pinces rouges. L’impuissance du misérable est une chose qui doit faire chuchoter les mauvais Anges. Quant à sa bassesse, je renonce à trouver un mot qui l’exprime.


21. — Toujours au même niveau, le feuilleton. Je me crois chez des concierges pleins de lieux communs et d’intarissable faconde, où il ne serait parlé absolument que de cul et d’argent, vingt-quatre heures par jour. Au fait, quelles autres choses pourraient intéresser le Crétin ?

Lu la sublime Vie du Père Damien, le missionnaire des Lépreux de Molokaï, l’une des Sandwich, qui mourut, à la fin, de l’hor-