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nions, son étage intellectuel est si bas que les analystes les plus crottés n’osent y descendre… Quant à sa forme littéraire, elle est juste au niveau de son cœur, c’est-à-dire au-dessous de tout.

J’imagine que le drôle n’a pas donné son papier, mais qu’il a dû le faire payer assez cher à ses très dignes amis, et que ceux-là, quand ils sont entre eux, doivent peu se gêner pour traiter leur héroïque et vénéré maître de « rosse, de canaille, de salaud, d’horrible mufle, etc. ». Je crois entendre d’ici la voix aristocratique de Vaughan, qualifiant le grand homme de « vieille vache ».

On parle couramment de l’ « exil ». Il fallait notre époque pour glorifier un individu qui fout le camp à l’heure du danger. L’Hégire de Zola. Quel chapitre pour l’histoire de la fin du siècle !


19. — J’ai cherché un mot pour caractériser la sottise de Zola. Elle n’est pas seulement exorbitante. Elle est étrange et sale. C’est une sottise qui aurait servi à rincer quelque chose.

Mais la cause du succès plus que proba-