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Pour en finir avec les Quatre Évangiles, il n’est pas difficile de prévoir que le protagoniste du premier se nommant Matthieu, celui du second sera Marc, celui du troisième Luc et celui du quatrième Jean. Cette idée rudimentaire est tout à fait dans les moyens d’Émile Zola.

Mais voici ce qui m’embarrasse. Pour saint Luc et pour saint Jean, cela va tout seul. Saint Luc lui fournira l’occasion d’un blasphème immonde qu’on peut deviner, qui réjouira tous les commis-voyageurs et dont sa gloire sera incalculablement augmentée. Saint Jean lui prêtera les ailes de l’Aigle. On saura décidément que « la Parole est en lui, Zola, et que c’est lui qui est la Parole ». C’est très-simple, comme on peut voir.

Pour ce qui est de saint Marc, je ne sais pas. Je ne vois guère que le Lion qui pourrait servir. Encore faut-il savoir ou se rappeler qu’un jour, ce pauvre putois d’Émile s’est dit lui-même un lion (Gil Blas, 25 mars 94).

Au fait quelle occasion de continuer la