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cents pages, et rien encore n’a été dit. On a remarqué, dans les dernières années, que ces coïonnades illisibles devenaient de plus en plus longues. On ne sait où cela s’arrêtera. Dans le cas actuel, dussé-je être écorché vif, je suis forcé de déclarer qu’à cette sept centième page, le roman du Crétin a l’air de commencer seulement. Voilà des gens, très semblables à des bestiaux, qui ont travaillé, forniqué, trente ans, pour bâtir une famille sublime, une famille en granit. On pourrait croire que ça y est. Pas du tout. Ça craque déjà de tous les côtés. Les sept cents pages ne seraient donc qu’une sorte de prologue !…

Ah ! dans ce cas, je lâche tout. Il y a plus de quatre mois que je me gargarise, chaque matin, avec cet élixir de décrépitude, cette eau de jouvence du sépulcre. C’est trop demander à un pauvre père de famille.

C’est à faire rendre des tapirs, de toujours lire les mêmes syllabes dénuées de sens, alignées pour faire des semblants de mots toujours prévus et des ombres de phrases absolument identiques : « la foi en la vie… l’espoir en la vie… l’attentat contre la vie… la flo-