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Ô Ubu ! encore une fois, viens à mon aide.


14. — Le Cinquième Acte, article d’Émile Zola (Aurore du 12). « Je suis dans l’épouvante, dit-il, … la terreur sacrée ». Il y avait en juin dernier, la petite lampe sacrée (elle aussi) portée par le même imbécile qui tient évidemment à ce mot. Sacrée ou non, la terreur d’Émile consiste surtout à voir la France « rouler dans l’abîme ».

De la part d’un des trois ou quatre voyous qui ont le plus fait, depuis si longtemps, pour précipiter cette impératrice des nations, une telle parole de tartufe mériterait déjà la plus ignominieuse volée de soufflets, en attendant le dernier supplice. Aujourd’hui, pourtant, c’est si extraordinaire que j’en demeure stupide.

On se rappelle l’article ahurissant mentionné ici, le 7 juin, où il était parlé de la « petite lampe ». Eh ! bien je crois que celui-ci est plus beau. Sans doute il s’agit toujours des « souffrances » et des « désespérances » de son « exil » à lui, Zola. Sans doute il est toujours parlé de ce romancier d’évier, exclusivement et vindicativement