Page:Bloy - Je m'accuse, La Maison d'Art, 1900.djvu/117

Cette page a été validée par deux contributeurs.

la perte de cet homme est décidée et que, pour les putains en uniforme qui siègent au Conseil de guerre, il ne s’agit pas, un instant, de débrouiller la vérité, — qui, d’ailleurs, est connue de tout le monde, — mais simplement et uniquement de dénicher un truc de condamnation qui ne fasse pas trop éclater la conscience humaine.

Le sentiment unanime des étrangers est que ce dénoûment prévu serait, pour la France, une honte à ne pas s’en relever.


9. — « Fin du livre cinquième » et… « à suivre ». Ah ! c’est un rude coup ! Maintenant, où est la raison pour que ça finisse ? je le demande. Combien de temps encore, cette foirade sans nom, qui paraît au fier Crétin le cours d’un fleuve majestueux ?

Ce livre cinquième, dont nous voilà déblayés, finit naturellement par le refrain déjà dit (voir 13 août). Mais le curieux, c’est l’intention — évidente désormais — de caractériser, de synthétiser en ce rabâchage stupide, ses propres bouquins, ce qu’il appelle son œuvre, à lui, Zola. Lue dans cette