Page:Bloy - Je m'accuse, La Maison d'Art, 1900.djvu/112

Cette page a été validée par deux contributeurs.

à se soulager sur le tombeau de Chatterton.

Bref, la vertu est récompensée et le vice puni, ainsi qu’il arrive toujours en ce monde. On penserait qu’il est temps d’écrire le mot fin et de faire place à une cochonnerie nouvelle. Eh ! bien, non, non et non ! Le Crétin ne désarme pas, le Crétin recommence. Après avoir procréé une multitude d’enfants, il a inventé maintenant de les tuer un à un par chaque feuilleton, comme, autrefois, il les faisait naître. Rigolade prodigieuse ! Il y a, dans les deux derniers torche-culs, une maison truquée pour précipiter les visiteurs dans des abîmes, telle qu’on en trouve encore dans quelques-uns de ces bons vieux drames de l’Ambigu où se délecta l’enfance d’Émile. Nous voilà donc en marche pour le 200e feuilleton. Vaughan en aura pour sa galette.


4. — La « dévotion maternelle… le destin vengeur qui voulait ce sacrilège… l’odeur de néant ? (vulgo, le phénol) !… » Tout cet épisode de la mort imbécile d’un des innombrables enfants de l’homme fécond, idiotement assassiné par la haine envieuse d’une voisine inféconde et stupide — toute cette