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il y a quinze jours à peine, l’interne de la place de la Concorde, et l’illustre empoisonneur Jenner, à qui l’Europe contemporaine est redevable de sa vacherie, ne trouverait plus de litière pour lui-même dans cette maison !…

Ce qui fut, autrefois, la cinquième d’entre les Sept pointes de flammes de la coiffure impériale du Vagabond, la divine Science est devenue quelque chose de si bas que le Bourgeois y pense atteindre. Faut-il que cette Valeur soit dépréciée pour qu’un imbécile tel que Zola, par exemple, ait l’audace de la tripoter sous les yeux d’un peuple si déchu que nul ne songe à cracher au visage de l’affronteur !

Ah ! que celui-là représente bien cette relavure de l’espèce humaine, cette gringuenaude des siècles qui se nomme le Bourgeois contemporain ; et qu’il doit lui aller au cœur, lorsqu’à tout propos, il invoque ce qu’il ose appeler la Science, dans les pages souillées et indéchiffrables de ses romans vomitifs ! La science pour aller vite, la science pour jouir, la science pour tuer ! La science avilie jusqu’à paître les propriétaires, jusqu’à nettoyer le chenil des brutes féroces dont le Pauvre est épouvanté !