trouver beaucoup, parmi les badauds concaves qui la répercutent, qui fussent capables d’y voir au delà d’une confuse analogie de bâtisses phénoménales ?
Les choses futures dont l’imminence effroyable affolerait le voyant chargé de les annoncer, nous éclairciront, sans doute, la parenté de ces deux simulacres exorbitants qui se regardent par dessus les mausolées historiques de soixante siècles. En attendant, n’est-il pas permis de conjecturer que la Tour de fer est prédestinée comme un signe d’accomplissement et de dénouement au drame lugubre de la Dispersion des peuples dont la Tour de briques fut le « prodigieux témoin » ?
En supposant une moyenne de trois portées du ventre humain, tous les cent ans, il aurait fallu, pour aller d’une Babel à l’autre, un non moindre effort que celui de deux cents générations fustigées par la Douleur, — à travers les dislocations et les tessons des empires et les plâtras sanglants d’un milliard de ruines, et les buissons aux fleurs de charogne de tous les sentiers de la terre.
Le rendez-vous est enfin donné au pied de cet effrayant édifice de métal, inconscient de son rôle énorme et se préparant, néanmoins, à soutirer symboliquement la foudre de tout le ciel.
Les plus imbéciles, d’ailleurs, ne sont pas sans s’apercevoir que l’époque de ce concile des nations est infiniment singulière. Elles vont