n’en dit pas un mot. Il a l’air de l’ignorer, d’une ignorance surnaturelle.
Il reçoit, un jour, les admonitions d’un crapaud mourant qui part pour l’éternité afin d’implorer le pardon de son disciple et qui l’exhorte à montrer enfin son essence divine qu’il a cachée jusqu’alors. Dieu sait ce que pouvait représenter un tel batracien à ce malheureux esprit.
Ailleurs, c’est un hermaphrodite, « image sacrée de l’innocence des anges, » pour lequel il prend la résolution de prier chaque jour. Ailleurs encore, c’est une lampe d’église qui éclaire le « chenil du Créateur » et dont la lueur d’oraison, éclatante pour lui comme vingt incendies, le transporte de désespoir.
Sans aucun doute, cette âme cloîtrée dans l’exécration d’une formule abstraite, portait la peine infernale d’un immense amour que nul symbole de lumière n’avait éclairé. Il nous apprend, au surplus, qu’il était mathématicien.
La Prostitution sous toutes ses formes est une idée fixe qui escorte habituellement, dans son livre, l’idée du Seigneur, comme un corollaire suit un axiome. Les très-rares individus capables de sentir le profond mystère évoqué par ce mot de Prostitution, pourront lire avec un étonnement sans bornes, en déplorant l’extinction de ce Lucifer, le poème incroyable de la page 15.
« J’ai fait un pacte avec la prostitution, afin de semer le désordre dans les familles… Hélas ! hélas ! s’écria la belle femme nue, les hommes,