Page:Bloy - Belluaires et porchers, 1905.djvu/365

Cette page a été validée par deux contributeurs.

séditieux catholiques qui ne croient pas que le mariage consiste dans l’exhibition d’une écharpe tricolore investissant un cocu probable qui profère ces simples mots : « Au nom de la loi, vous êtes unis. »

Ils appellent cela nettement le concubinage légal et, alors, que diable voulez-vous qu’ils pensent de madame Clovis Hugues qui se trouve précisément dans ce triste cas et qui se permet néanmoins de parler avec mépris des « rouleuses » ? que nous avons bien le droit d’aimer, peut-être ! d’abord, parce qu’elles savent jouer d’autre chose que du revolver, et, surtout, parce qu’elles se donnent bravement pour ce qu’elles sont, sans chercher à couvrir leur abjection de la révoltante vilenie d’une hypocrisie sociale.

Finissons-en. Cette odieuse affaire s’éloigne déjà de notre attention et va subir la loi commune de l’oubli où tant d’autres affaires du même genre ont sombré pour l’éternité.

Madame Clovis Hugues en a maintenant pour quelques jours ou pour quelques mois de ces applaudissements de marlous qu’elle s’imagine n’avoir pas payés trop cher. Après cela, plus rien, ce sera fini.

La plupart des acéphales qui la congratulent à l’heure présente, s’éloigneront d’elle, successivement, en essuyant leurs mains souillées au