léonins, tout au plus, sont encore la fine fleur, le dessus du panier de cette vendange de poisons et de pourriture.
Comment s’y prendre pour montrer le reste, l’indicible reste, la grouillante et nauséeuse fripouillerie du journalisme contemporain ?
Ici, je dépose la cithare et mon cœur succombe. Ils sont peut-être vingt mille, tous défoncés, tous tarés et contaminés à des profondeurs qui découragent, tous tripotés et pollués comme les godilles sébacées d’une grenouillère, toujours alertes et dispos pour la ventrouillade, au tournant de tout dissolu caissier que déchaîne la coprophagie de l’entre-filets !
Il existe encore, cependant, quelques esprits solitaires qui ne veulent pas se prostituer, qui répugnent invinciblement à l’ostentation callipyge de leur personnalité.
Les chiens et chiennes à puantes gueules qui décernent ici-bas ce qu’on est convenu d’appeler la gloire et qui leur lécheraient le dessous des pieds, si, par miracle, ils devenaient à leur tour des triomphateurs, ne les affligent pas, Dieu merci ! de leurs abominables caresses.
Ces isolés peuvent souffrir plus ou moins silencieusement, ils peuvent même endurer d’incompréhensibles douleurs ; les errabondes sentinelles de la vanité peuvent, à leur fantaisie,