dés de traditions littéraires ; ils ont carambolé, comme des mercenaires, au mépris de tous les éléphants d’Hamilcar ; quelques-uns même se sont accroupis dans la pénombre du Panthéon pour barytonner l’hymne d’Éros à la barbe en poils de cochon du vieux Justinien.
Et voilà, c’est à peu près tout. Tels sont, au plus juste, nos intellectuels, et ce bagage leur suffit pour triompher dans Babylone.
D’idées générales, de perspectives au delà des monts, d’escalades célestes, il n’en faut absolument pas à ces Titans de la Servitude qui n’auront jamais trop de médiocrité pour s’entr’ouvrir comme il convient à l’obscène populace des adorateurs de la Mort !
Ne trouvez-vous pas qu’en effet, tout cela sent diablement la mort ?
J’entends la vraie mort, celle qu’en son langage plus que troublant, la Théologie nomme la peine du dam, par opposition à la peine du sens qui se borne à la plus effroyable souffrance du corps, tandis que son aînée, la trémébonde Porteuse de voiles, inflige la suffocation de l’esprit éternellement privé de la Face du Saint des saints !
Il me semble que les deux prostitutions ont ici leur partage bien délimité.