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naisse LANBWESR. LAUENBOUEG.

va

naisse les nouveanx moyens de guerre, aun de ne pas en être surpris. C’est dire que la landwehr on la milice semblable, que ! que soit son nom, devra d’abord être employée à l’intérieur, même si eUe est préa)ablcment formée et exercée grâce au service obligatoire, puis Ogurer à l’extérieur uniquement si la guerre se prolonge, et après avoir été rendue apte à une coopération effective à la lutte. Placées le long des frontières, soit dans les places fortes, soil en rase campagne, la landwehr et les milices joueront leur véritable rôle ; là elles seront utiles. Elles serviront d’appui à l’armée et lui permettront de se rallier après une défaite, de réparer ses pertes, de reprendre lonensive de vastes camps retranchés pourront être construits autour des forteresses, ou sur d’autres points favorablement situés, pour la placer dans les conditions les meilleures au succès de sa mission mais ne l’oublions pas. c’est une mission de second plan. L’opinion du général Lamarque, dans sa brochure intitulée JVeceMt/e <f ;<He armée perMKMM~fe, est formelle Si on lisait avec

attention, dit-il, rhistoire des peuples qui ont recouvré leur indépendaace, on verrait qu’en dernière analyse les efforts des populations n’ont eu des résultats favorables que lorsqu’ils se combinaient avec ceux d’armées bien exercées et conduites par de grands capitaines. Tant que Guillaume de Nassau ne put opposer aux redoutables soldats du duc d’-Ube que des reltres levés à la hâte, que des Hollandais et des Brabançons, il fut vaincu ; mais quand des milliers de Français échappés à la Saint-Barthélemy, quand les Anglais commandés par le brave de Wère, quand des corps réguliers formés par la noue, Dommerville, Coligny, petitfils de l’amiral, composèrent les années de Maurice, alors la victoire se rangea du coté le plus juste, et le sceptre de fer de Philippe fut à jamais brisé. ii

Quant au maintien de l’ordre à l’intérieur du pays, il est probable qu une milice y réussira mieux, parce que ses formes moins sévères feront accepter plus volontiers son intervention. U faut seulement excepter le cas où les troubles dégénèrent en révolte armée alors, comme dans l’intérêt de la société la répression doit être prompte, l’emploi exclusif de l’armée atteindra plus efficacement le but. Presque tons les généraux partagent à ce sujet l’avis que la coopération, dans ce cas, d’une milice avec la troupe de ligne complique le jeu de cette dernière et en exige en compensation un plus grand nombre. Le général Roguet, par exemple, s’exprime ainsi dans son livre sur la Guerre des barricades (t850) Les militaires et les hommes d’État ne peuvent admettre, même très-exceptionnellement et avec les plus grandes restrictions, ce principe souvent avancé en temps de troubles civils la troupe obtiendra immédiatement un succès complet, si la garde nationale marche avec elle ; dans te cas contraire il faudra moins espérer de la prompte efficacité -de son action. Toutefois rappelons qu’à Berlin, en avril 1848, la garde nationale, dirigée par le major Blesson, a rendu les plus grands services il en fat de même à Paris, au mois de juin suivant, et le général Cavaignac, chef du pouvoir exécutif et commandant effectif de la force armée, eut à se loner du concours de la garde nàtionate. Au résumé, si le lieu de l’emploi des fandwebrs milice provinciale ou garde nationale, est bien déterminé, et s’il vaut mieux les utiliser à l’intérieur du territoire national, le moment le plus fructueux de cet emploi reste indécis et dépend des circonstances plus ou moins graves que l’on traverse, ainsi que de l’esprit public qui anime le milieu où t’OU Vit. ED. DE LA BARM-DUPAMQ.

CoMfAREZ Allemagne, Armée, Garde natfontje, Indelta, Levée en masse, Milice, Suisse, Volontaire. LA PLATA. Foy. République argentine. LATINISME. Encouragés peut-être par les idées de ~sH~/cf~me et de ~ccMf7tM<M ;Mme~ quelques auteurs ont cru devoir inventer un /o<iK~me, c’est-à-dire une alliance entre la France. l’Italie, l’Espagne et le Portugal. Pourquoi

? Parce que les langues de tous ces pays 

dérivent du latin parce que les populations sont catholiques et, ajoute un patriotisme mal entendu, parce que nous serons à la tête de cette ligue et que nous exercerons ainsi une grande influence.

Kous considérons cette idée comme contraire à l’intérêt de la civilisation. Celle-ci tire bien plus de profit des rapports qui s’établissent entre des nationalités différentes qu’entre nationalités trop rapprochées ; l’identité de religion est un motif très-peu politique d’alliance (le ca~ :?M/ Richelieu envoieles Dis des ligueurs au secours des protestants qui combattent l’empereur d’Autriche chargé par le pape d’exterminer les hérétiques). Quant à la prépondérance (t ;oy.), c’est une cause de guerre, donc une vue anticivilisatrice.

La France peut rallier à l’Italie et à l’Espagne, nous n’y voyons aucune objection, mais ces alliances ne doivent pas être exclusives. Nous ne demanderions pas mieux que de voir se fonder une union universelle ; mais tant que cet idéal ne sera pas réalisé, nous préférerons à toute autre l’alliance qui pourra le mieux assurer la paix à l’Europe. M. B. C<MtpAmM :N*tion<dité’/P*ndMisme, ScMdintviame. LATINS, RACE LATINE. Foy. Races.

LAPENBODR6 (DucBÉ DE). Ce territoire dont le souverain est actuellement le roi de Prusse, à titre <t’ !fMtOKpe~oKMe</e ou dynastique (fo ?.), faisait partie avec le Schleswig et le Holstein du royaume de Danemark. U en fut détaché par le traité du 30 octobre 1864 qui le céda à l’Autriche et à la Prusse. Par le traité de Gastein, dn t4 août 1865, l’Autriche abandonna ses droits snr le duché, et le roi de Prusse joignit à ses titres celui de duc de Lauenbourg. On n’a jamais bien compris pourquoi ce territoire