Page:Block - Dictionnaire général de la politique, tome 2.djvu/17

Cette page n’a pas encore été corrigée

° Le pairle qui est une Bgure pareille à l’i grec (Y) dont les branches touchent les angles supérieurs de l’écu et la base sa pointe ; 15<’La bordure est une plate-bande, de la largeur des sept huitièmes du champ ; elle règne tout autour et touche les extrémités ; 16" L’orle est une bordure isolée, plus étroite que la bordure proprement dite, qui ne touche pas le bord de l’écu dont elle s’éloigne d’une distance égale à sa largeur ;

  • Le trescheur (prononcez trékeur), qui

s’appelle aussi essonnier, et n’est que l’orle Beurouné ;

i 8* L’écu en < :<Me qui est un petit écusson dais le centre du grand ;

" Iftum, le gousset qui n’est qu’un pairle plcia.

Ces dix-neuf pièces honorables ou du premier ordre, excepté la croix et le sautoir plein, se tropvent souvent en nombre, ce qui s’appelle rebat[ :)S.

Les pièces du second ordre ou moins honorables sont au nombre de treize, savoir : f L’emmaMcM qui se compose de pièces enclavées l’une dans l’autre, en forme de longs triangles pyramidaux

° Les points équipolés qui sont au nombre de neuf en échiquicr ;

° L’échiquier ou échiqueté ;

° Le jretté ou les frettes qui sont des bandes et des barres entrelacées ;

° Le treillissé qui est le fretté cloué à l’intersection des bandes et des barres ;

° Les losanges dont il faut exprimer le nombre ;

" Les fusées qui sont des losanges allongées ; 8" Les mac~M qui sont des losanges vidées en losanges ;

° Les nustes qui sont des losanges percées en rond ;

° Les besants, pièces de monnaie, toujours d’or ou d’argent ;

f tourteaux qui sont sembtabtes aux 

besants, mais toujours de couleur ; ° Les besants tourteaux et tourteaux&eMtt<<, mi-partis de métal et couleur ; les premiers quand on commence par le métal, les seconds quand on commence par la couleur ; 13° Enfin, les billettes qui sont des figures semblables à des briques plus hautes que targes.

En blasonnant, il faut faire attention au nombre des pièces, à leur position et à leurs émaux. Les pièces de l’écu peuvent être posées, accompagnées et modiOées de soixante-neuf manières différentes que nous ne pouvons énumérpr ici, faute d’espace. (Voy. notre Manuel complet cht blason, précité.)

.ArMMyeMeN~M~MrM.– Une seule figure occupe le milieu de l’écu ; deux figures se mettent en fasce ou en pal ; trois figures se posent 2 et 1, ou en pal, ou en chef ; quatre se rangent 2, 2 ; cinq figures se disposent en sautoir on en croix ; sept figures se placent par 3, 3, t, on 3. 1, 3, ou ennn, 2, 3, 2 ; huit figures peuvent se mettre en orle ; neuf se rangent 3,3, ~ou 3, 3, 2, 1 ; dix se posent 3, 3, 3, 1, ou , 2, 4, on 4, 3, 2, i, on en orle ; onze fig.res se posent 4, 3, 4, on en orle. Quand les pièces remplissent l’écu, elles s’appellent semées.

Figures Mo<«reMM. Ces figures appartiennent aux esprits célestes, anges et chérubins ; à l’homme, aux animaux, aux plantes, aux astres et météores, et aux éléments. Les apures tirées des esprits célestes et de l’homme sont, ou de carnation, ou de l’émail ordinaire du blason. Elles peuvent être d’anges, de chérubins, d’hommes, de femmes, de vieillards ou d’enfants. Elles sont nues ou habillées, couronnées, chevelées, quand la chevelure est d’un émail différent, et leur attitude peut varier, c’est ce qu’il faut spécifier, ainsi que le nombre d’ailes pour les chérubins que l’on dit ailés de deux, quatre ou de six pièces, et déterminer la position des mains.

Les figures des animaux sont empruntées aux quadrupèdes, aux oiseaux, aux poissons, aux reptiles, aux insectes. Il faut joindre à cette énumération les usures allégoriques représentant des chimères et monstres.

Les animaux doivent regarder la droite de l’écu ; quand ils regardent la gauche, on les dit contournés.

Les lions et les léopards sont très-fréquents dans les armoiries, ils y tiennent le premier rang parmi les animaux. Le lion doit être rampant, c’est-à-dire dressé sur les pattes de derrière. Quand il marche, il est passant ou léopardé. Il est toujours de profll, et le léopard de front. La tête du lion est coupée quand elle est séparée nette, ou arrachée quand elle est à coupure en lambeaux.

Le cheval est toujours de profil quand il est nu, il est gai ; quand il porte harnais, il se dit sellé, bridé, caparaçonné de tel émail. Les chiens-lévriers, surtout, sont très-communs dans le blason, ils sont passants, courants, couchés, rampants, assis, accolés, bouclés. Le chat est toujours de front. Le loup, dont il faut dire la situation, est langué, onglé, denté, ravissant s’il emporte sa proie ; sa tète seule est de profil. L’ours est passant èt rampant, et de proai, ainsi que sa tête seule.

Le taureau est passant ou dressé ; dans ce dernier cas on le dit furieux. La vache est toujours passante. Les têtes de bœuf seules sont des rencontres de bœufs. Les béliers et les moutons sont passants, debout ou sautant. Les brebis sont toujours paissantes. Le cerf est toujours de profil ; il est passant, courant ou gisant ; il est ramé de tel émail et sommé de tant de dagues ; un bois de cerf attaché d’une partie du crâne, se nomme massacre. Pour les autres quadrupèdes, on doit exprimer l’espèce, le nombre, la situation et les émaux.

Parmi les oiseaux qui Hgurent dans le blason, l’aigle est le plus usité. L’aigle à deux têtes est épioyée, elle peut être becquée, membrée, languée, couronnée, onglée d’un autre émaU. Elle est essorante si elle parait prendre sa