.MARINE MILITAIRE, 132-137. MARINE MILITAIRE, 138-145. 1251 La division- de Lorient comprend, en outre, un bataillon dinstruclion d’apprentis fusiliers. (Voy. n°s 140 à 144.)
. 11 est établi dans chaque division une école élémentaire où sont enseignées les matières indiquées par le règlement du 25 mai 1870, une école de comptabilité pour les élèves-fourriers, un cours préparatoire pour les fourriers-secrétaires militaires de capitaines comptables, un gymnase, une école d’escrime et une école de natation. Il y a, en outre, dans chacune des deux premières divisions, une école de musique, et, à la division de Rochefort une école normale pour la préparation des instituteurs élémentaires de la flotte. (Voy. n° 344.)
. Les premiers-maitres, maîtres et secondsmaîtres de toutes spécialités et professions forment le cadre de la maistrance. Lorsqu’ils ne servent pas à bord ou dans les divisions. ces maîtres sont placés en disponibilité dans leurs foyers, avec solde réduite, et rappelés à l’activité à tour de rôle.
ART. 2. GIBIF.EtS HOEVETÉS.
. Le décret qui organise le personnel des gabiers brevetés est,du .11 mai 1866. 11 a été édicté pour retenir dans leur spécialité des hommes dont le nombre tend d’autant plus à dirninuer que celui des bâtiments ii vapeur augmente davantage. Les marins qui ont satisfait aux épreuves imposées par le programme reçoivent, suivant leur aptitude, des brevets de Ve ou de 2« classe qui donnent droit à un supplément de 25 ou de 20 centimes par jour et permettent aux hommes qui en sont pourvus d’occuper, à l’exclusion de tous autres, à bord des bâtiments de la flotte, les fonctions de gabier titulaire ou supplémentaire et de jouir d’autres avantages.
135. Depuis 1875, denx bâtiments à voile servant de bâtiments d’instruction de matelotage et .d’écoles de timonerie (voy. n" 33 j). reçoivent un .contingent nombreux de jeunes apprentis gabiers qui, après une campagne de deux mois, se présentent, en rentrant dans un port de France, il l’examen de la commission chargée de délivrer les brevets de gabi-rs aux candidats préparés par les divers bâtiments rentrant a ce port. AIIT. I !. SUTEI.OTS-CANONNIEKS.
. Les apprentis canonniers nécessaires au service de la flotte sont pris tant parmi les marins de l’inscription maritime que parmi les hommes du recrutement. Ils reçoivent une instruction préparatoire, soit à bord des bâtiments armés en guerre sur lesquels ils sont embarqués, soit dans les compagnies de dépôt des matelots-canonniers établies a Brest et à Toulon, et surtout, pour la presque totaliîé, sur le bâtiment d’instruction mouillé en rade rie Brest(autuel !ementla.2fr-eto0nc) servant de dépôt pour tous les jeunes marins qui arrivent au service. Cette instruction ne devient réelle et complète qu’à bord d’un vaisseau armé servant d’école d’application. (Voy. M" 337.) Ils demeurent quatre mois au plus dans les compagnies de dépôt à terre ou six mois sur le bâtiment de dépôt d’instruction.
. A leur sortie de l’école d’application, où ils restent huit mois, ils reçoivent, selon leur aptitude, un brevet de tre, de 2° ou de 3e classe et rentrent dans les divisions en attendant une destination ultérieure, en qualité de matelots-canonniers. . Les canonniers brevetés, quelles que soient leurs fonctions à bord des bâtiments de la flotte, reçoivent les suppléments -de solde attachés aux fonctions de chef de pièce, de chargeur et de premier servant de gauche. (D. 11 août 1856.)
. Après un nouveau séjour de quatre mois à l’école d’application de canonnage, lorsqu’ils l’ont quittée depuis plus de deux ans, ils peuvent devenir canonniers vétérans de la flotte ; ce nouveau passage à l’école a pour but de les tenir au courant du progrès de l’artillerie de la flotte et leur donne droit à un supplément spécial de solde.
ART. 4. MARINS-FUSIL1E11S.
. Cette institution a pour.objet d’assurer, à bord des bâtiments de la tlotte, le service de la mousqueterie et des compagnies de débarquement. Des officiers de marine (lieutenants et enseignes de vaisseau) reçoivent l’instruction théorique et pratique relative aux armes de précision, à l’école de tir du camp de Châlons et au bataillon des apprentis fusiliers installé à Lorient ; les marins reçoivent cette instruction à ce bataillon seulement. 141. Le bataillon de marins apprentis fusiliers se renouvelle à des époques fixées chaque année par ie ministre : il est placé sous la direction d’un officier supérieur d’infanterie de marine et sous l’autorité supérieure du commandant de la division des équipages de la flotte du port de Lorier.t. 142. Les marins apprentis fusiliers sont divisés en compagnies dont les cadres, officiers compris, sont fournis par l’infanterie de marine. (Voy n" 166.)
. A ta fin de la période d’instruction, les apprentis-fusiliers subissent un examen théorique et pratique et reçoivent, suivant leur capacité, des brevets de mate] ots-fusiliers de première, deuxième ou troisième classe ; ils sont ensuite répartis selon les besoins du service entre les divisions des cinq arrondissements maritimes pour y recevoir une destination à la mer, où ils jouissent d’un supplément de solde.
. Les officiers provenant de l’école de tir et du bataillon de Lorient font, à bord des bâtiments sur lesquels ils sont embarqués, un cours théorique et pratique relatif au tir et aux manœuvres d’infanterie qu un corps de débarquement peut être appelé à exécuter. Des capitaines d’armes et sergents d’armes sont périodiquement envoyés à l’école de tir du camp de Châlons où ils obtiennent le brevet d’instructeur de tir. ART. 5. MATEI.OTS-TIM0N1EHS.
. Les matelots-timoniers ont été organisés par les décrets des 5 juin 1SÔC, 4 août 1860 et 20 février 1S68. Ils sont pris, suivant les ressources de chaque provenance, tant parmi les marins de 1 inscription maritime que parmi les hommes du recrutement. Ils reçoivent, sous le titre d’apprentis-timoniers, l’instruction nécessaire à leur spécialité, soit dans les compagnies de gabiers établies dans les divisions de Brest et de Toulon, soit sur les bâtiments d’instruction. IJs embarquent ensuite sur deux navires armés spé-
