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Ils se firent de brefs adieux dans un réduit, et le sergent courut rejoindre ses hommes.

La fusillade s’était généralisée sur toute la ligne. Les soldats tiraient tranquillement, comme s’ils accomplissaient une besogne ordinaire. Ce combat se reproduisait chaque jour, sans que l’on pût dire avec certitude de quel côté il avait commencé ; il était la conséquence naturelle du contact de deux forces ennemies.

Le lieutenant-colonel, craignant une attaque allemande, congédia ses visiteurs, et l’officier qui les accompagnait les ramena à leur automobile.