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avec cette division, de sorte qu’il était venu près du château historique et qu’il avait eu le désir de le revoir. Il n’avait pas oublié les jours passés à Villeblanche, lorsque les Hartrott y étaient venus en villégiature chez leurs parents de France. Les officiers qui occupaient les appartements l’avaient retenu à déjeuner, et, dans la conversation, l’un d’eux avait mentionné par hasard la présence du maître du logis. Cela avait été une agréable surprise pour le capitaine, qui n’avait pas voulu repartir sans saluer son oncle ; mais il regrettait de le rencontrer à la conciergerie.

— Vous ne pouvez rester là, ajouta-t-il avec morgue. Rentrez au château, comme cela convient à votre qualité. Mes camarades auront grand plaisir à vous connaître. Ce sont des hommes du meilleur monde.

D’ailleurs il loua beaucoup Marcel de n’avoir pas quitté son domaine. Les troupes avaient ordre de sévir avec une rigueur particulière contre les biens des absents. L’Allemagne tenait à ce que les habitants demeurassent chez eux comme s’il ne se passait rien d’extraordinaire.

Le châtelain protesta :

— Les envahisseurs brûlent les maisons et fusillent les innocents !

Mais son neveu lui coupa la parole.

— Vous faites allusion, prononça-t-il avec des lèvres tremblantes de colère, à l’exécution du maire et des notables. On vient de me raconter la chose.