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QUATRIÈME LEÇON.


de la division du travail (suite).


Sommaire. Découverte de ce principe, par Adam Smith. — Note sur ce sujet. — Avantages de la division du travail dans les métiers en général. — Avantages de la division du travail dans chaque métier. — L’invention des machines est un effet de la division du travail. — De la division du travail entre les nations. — Difficultés qui se présentent sur ce point de la question. — Division du travail dans les diverses circonscriptions d’une nation.
La division du travail n’abrutit pas le travailleur. — Elle provoque l’invention des machines qui relèvent la dignité humaine, et des procédés qui préservent la santé des hommes.
Plus le travail est spécial, et plus le travailleur trouve de l’occupation. — La division du travail lie le sort de l’ouvrier à celui du fabricant et rend sa position plus stable.
M. de Sismondi s’élève contre la division du travail. — Sa théorie réfutée. — M. de Sismondi appuie et combat Malthus. — M. de Sismondi appartient à l’école française. — Ce qui distingue cette école de l’école anglaise ; elle apprécie les progrès industriels que nous avons faits. — Autre réfutation de la doctrine de M. de Sismondi relativement à son produit net.
Nouvelles considérations pour prouver que la santé et l’intelligence des ouvriers ont un rapport direct avec la division du travail et l’emploi des machines.
La division du travail est mieux comprise en Angleterre, en Hollande, en Belgique qu’en France.
S’il y a des crises dans l’industrie, ce n’est point à la division du travail qu’il faut s’en prendre, mais au système prohibitif qui ferme les débouchés.


Depuis la dernière séance, on m’a fait l’honneur de m’adresser quelques lettres relativement