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et qui ont terminé l’une de nos dernières leçons. En attendant la réfutation que M. de Brouckère, intéressé au débat comme directeur de la Monnaie et de la Banque, et comme membre de la commission qui a examiné et approuvé le projet en question, a annoncé vouloir faire de l’opinion que j’ai émise, un journal de Bruxelles publie un article auquel je pourrais me dispenser de répondre, parce que la forme en est inconvenante, et que le fond repose sur une erreur.

J’avais dit que l’altération qu’on proposait de faire subir aux pièces d’or belges était égale à 13 fr. pour mille, et que, dès-lors, il faudrait ajouter, dans tous les cas de vente faite par un négociant français à un négociant belge, 1 pour cent, au prix de facture, pour différence dans la valeur réelle des monnaies, en France et en Belgique ; le journal qui rend compte de nos séances, et dont l’article a été reproduit et commenté en Belgique, a imprimé, par une faute de typographie dont on ne peut faire porter la responsabilité sur le rédacteur ; que cette différence à ajouter au prix de facture, serait de 10 pour cent ; l’erreur était tellement palpable qu’il était même inutile de la corriger par un errata, le bon sens du lecteur devait suffire pour rétablir le chiffre tel qu’il devait être. Le journal belge n’a pas voulu qu’il en fût ainsi, et, mettant sur le compte de mon ignorance l’erreur matérielle commise par l’imprimeur, il a épuisé toutes les formules de raisonnement, et est allé jusqu’à la grossièreté, pour me prouver que 13 pour mille n’était pas = à 10 pour