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gence et la probité. Quand par hasard une échéance est en souffrance, j’attends, je renouvelle même, car il n’est pas de mon intérêt de tuer et de ruiner un homme qu’une mauvaise récolte ou une épizootie empêche de me payer ; sa ruine serait la mienne, et son existence que je ménage est ma seule garantie. »

Cette citation suffira, Messieurs, pour vous faire comprendre comment on entend le crédit en Angleterre, et comment on sait s’en servir. Quant aux résultats qu’il y produit, vous pourrez les apprécier en examinant quelle supériorité incontestable elle a acquise sur nous dans tant de branches de la production agricole et industrielle. Ce sont les banques qui ont soutenu et encouragé les sociétés coopératrices d’ouvriers du comté de Lancastre, dont je vous parlais l’autre jour ; c’est à elles que l’Écosse doit toutes les améliorations que ses habitants ont accomplies depuis 50 ans ; elles ont été le principe de la révolution qui s’est opérée depuis la même époque, dans la fortune matérielle et morale de ce pays.

Pour ceux de vous, Messieurs, qui voudraient étudier les questions de Banque d’une manière plus complète, voici quelques sources auxquelles ils pourront puiser avec certitude.

Pour la France : La collection des rapports présentés par le Gouverneur et les Censeurs de la Barque aux actionnaires.

Pour l’Angleterre : Report from the committee of secrecy on the bank of england charter.