Ainsi le transit de Marseille est presque le double du tonnage du Havre, le quadruple de celui de Bayonne et presque quinze fois plus considérable que celui de Bordeaux.
Le commerce de Marseille représente aujourd’hui plus du cinquième des importations de toute la France ; en effet, voici quels sont les navires entrés et sortis en moyenne en 1832.
C’est là, vous le concevez sans peine, un commerce qui donne toujours des profits, et, jamais de pertes ; aussi fera-t-on bien de l’encourager, constamment Remarquez, que je ne vous parle point encore du commerce de Marseille avec de Levant, que j’examinerai à part.
Pour se faire une idée exacte de la prospérité de Marseille, il faut encore se rappeler qu’elle exporte ses propres produits et qu’elle se fait ainsi une double source, de revenus ; nous allons en juger par les droits payés à la douane, ou l’on retrouve la même progression ascendante que nous avons déjà plusieurs fois constatée.
Marseille. Droits payés en 1815 6,701,000 fr.