et ne s’étendaient que sur une faible partie du territoire. Mais d’abord, cette industrie n’a pas encore pris tous ses développements, et si la loi fiscale ne la gêne pas, elle peut s’accroître encore d’une manière notable ; il faut ajouter ensuite que la culture de la betterave fait partie d’un assolement quadriennal, ce qui force à multiplier par quatre la quantité de terrain qui participe aux avantages que présente la nouvelle culture.
Et en outre de l’agriculture, quelles sont les industries importantes ou modestes qui n’aient pris une part quelconque au mouvement commercial donné par la fabrication du sucre de betteraves ? N’a-t-il pas fallu des appareils et des instrumens en fer, en cuivre et en bois ; la fabrication du noir animal ne s’est-elle pas accrue ; sa revérification n’a-t-elle pas été découverte, ou du moins perfectionnée et généralement employée ? l’accroissement du bien-être des ouvriers agricoles, l’emploi régulier des travailleurs employés par les industries auxquelles la fabrication du sucre a fait des demandes, n’ont-ils pas réagi sur d’autres industries étrangères à ces branches de la production ? Les salaires et les profits qui ont été le résultat de cette plus grande activité de travail national ne se sont-ils pas convertis du moins en partie, en vêtements, meubles, comestibles, combustibles, etc., toutes denrées qui fussent restées entre les mains des producteurs on n’eussent pas été créées.
Toutes ces considérations invoquées par les nombreux partisans de l’industrie sucrière sont