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cire à cacheter dont nous avons besoin ; aujourd’hui nous pouvons ne plus lui demander que les qualités supérieures. Depuis 1819, nous nous exerçons à faire des cires qui coulent sans se boursouffler. Quant à la forme et à l’élégance du produit, nous avons réussi, et nous n’aurons plus rien à désirer quand on aura trouvé un principe assez fusible. M. Herbin est jusqu’à présent le plus habile fabricant de cire à cacheter.

Je reviens, en finissant, sur l’importance de la pharmacie marchande proprement dite ; c’est celle qui vend de la pâte de jujube sans jujubes, et de la pâte de guimauve sans guimauve. Elle produit plus de 1,100,000 francs.

bronzes.

Depuis près de douze années, les fabricants de bronzes ont fait des progrès remarquables. Ils ne s’en tiennent plus au rococo ; ils se sont aperçus que le beau véritable valait mieux, et ils se sont constamment appliqués à produire des objets d’un goût pur et délicat. Ces objets sont extrêmement variés, et Paris ne redoute aucun pays, même pour ¡es plus petits détails. Si l’on en excepte un fort petit nombre de maisons, l’alliage et la coulée s’opèrent dans des ateliers qui n’appartiennent pas aux mêmes fabricants.

On évalue la production française de 20 à 25 millions, et c’est surtout dans la capitale que fleurit cette brillante industrie. M. Denière, dans son article du Dictionnaire du commerce et des mar-