rentes de position, de climat et de direction gouvernementale.
La circulation de ces éléments de l’industrie qu’on appelle des capitaux n’est pas non plus sans avoir une haute influence sur elle. Il faut à une nation, pour qu’elle prospère, non-seulement du fer, de la houille, des chemins, des canaux ; mais aussi, un numéraire abondant et des banques qui, en le multipliant, activent la circulation.
Ce talisman de la production sera pour nous l’objet d’études fort curieuses et fort utiles, et nous porterons notre attention sur l’influence qu’il exerce et sur les services qu’il rend, en France, en Angleterre et aux États-Unis. La saine appréciation que nous tâcherons d’en faire, nous permettra de prémunir les industriels contre les dangers auxquels ces banques les exposent, quand on les fait fonctionner en dehors des besoins réels et pour de fausses spéculations. Nous trouverons dans cette étude des faits neufs et curieux qui expliquent bien des phénomènes industriels.
Nous considérerons les routes et les canaux non-seulement comme des moyens de débouché, mais aussi comme des moyens puissants d’approvisionnement. En effet, la destinée du fer, par exemple, n’est-elle pas singulière en France ? Le minerai a son gisement dans une localité, et la houille qui doit le convertir en fer s’extrait dans une autre. Quelle différence de situation pour l’industrie métallurgique en Angleterre ! là le minerai se trouve près de la houille ; tandis que chez nous le combustible, si lourd, si difficile à manier, est con-