bles, les appartements et les poumons des habitants.
Je ne veux pas vous faire l’histoire des variations de la législation anglaise sur les houilles. Rien au monde n’est plus embrouillé et plus inextricable. Je me bornerai donc à vous rappeler qu’il y a 24 ou 25 ans on a établi un privilège en faveur du nord et on a ainsi établi le système de deux zones et par conséquent de deux prix, un pour le nord et un pour le sud. Les conséquences ont été fort graves pour le sort des paysans du sud, et dans plusieurs circonstances, les économistes qui ont été consultés sur cet important sujet ont déclaré que c’était à cette différence qu’il fallait attribuer la misère et l’état déplorable des paysans méridionaux. Cet impôt différentiel a été détruit en 1830.
Pour nous, Messieurs, et ce sera là mon résumé, il faut que nous réclamions sans cesse la destruction des droits sur la houille, qui sont un véritable impôt sur l’air qui alimente les poumons de l’industrie ; il faut que nous fassions de cette réclamation notre delenda Carthago !…
Les livres que vous pourrez consulter pour la question des houilles, sont :
L’Enquête sur les houilles de 1832, bien que ce soit une collection de oui et de non, d’inexactitudes, de chiffres hasardés, et d’arrière-pensées ;
Deux brochures de M. Pichault de la Martinière ; documents importants qui ont fait autorité à la chambre.
