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ii

LE VENTRE DE PARIS


La Jeune Ménagère de bonne volonté, avec son panier à provisions. — L’allumage du miché. — La crainte du lapin…


Dix heures ! Onze heures ! C’est l’instant de la matinée où, à travers les rues de Paris, les ménagères, un panier, un filet au bras, déambulent à l’affût des occasions. Elles se pressent autour des petites voitures où s’étalent divers légumes, auprès des marchandes de poissons qui, à grands cris, vantent la fraîcheur de leur marchandise.

Dans divers quartiers, les rues prennent des allures de marchés ; marchands et acheteuses ont pris possession des trottoirs et de la chaussée.