courtisent les jolies midinettes avides de danse et de plaisir.
Le viveur, lui aussi, monte assez facilement la Butte avec le secret espoir de séduire l’ouvrière encore sage qui lui laissera cueillir sa fleur.
Une joyeuse et ardente animation règne dans la salle, ouvriers, employés, bourgeois et mondains fraternisent amicalement, dans une commune bonne humeur. On se pousse, on se bouscule, mais gentiment, sans cris, ni gros mots ; des familles, assises aux petites tables qui entourent la salle de bal consomment, en regardant les couples s’ébattre et s’amuser.
Le dimanche soir, ainsi que les mardis, les jeudis et les samedis soir, si l’animation y est grande, le coup d’œil n’est pas aussi pittoresque qu’il l’est en ces après-midi du dimanche.
L’Eden-Palace (ancien Tivoli-Vaux-Hall), est situé, 12, rue de la Douane, au coin de la place de la République.
Un public extrêmement mélangé s’y coudoie et s’y amuse follement. On chahute, on rit, on crie, on fait la fête.
On y rencontre quelques petites cocottes, mais
