vaille » que pendant les heures qu’elle y vient chercher des subsides.
Généralement, la femme qui « fait » les maisons de rendez-vous, arrive dans l’établissement où elle gagne sa vie, vers deux heures de l’après-midi.
En attendant le client, pour se distraire, elle joue aux cartes avec ses camarades, elle chante, fait de la musique si elle en est capable. Elle se livre à toutes sortes de petits jeux qui, parfois, deviennent si bruyants, que la sous-maîtresse est obligée d’accourir pour imposer silence à la gaieté trop exubérante de ces dames.
Dans les maisons de premier ordre, le salon de « présentation » est très luxueux et très vaste.
Dès qu’un client y est introduit, la sous-maîtresse amène une des femmes et la laisse en contact avec le monsieur.
C’est à la jeune personne de se débrouiller et d’empaumer le client.
Elle a, généralement, assez d’expérience pour ne pas le laisser à une autre et, quand, quelques minutes après, la sous-maîtresse rouvre la porte, neuf fois sur dix, le monsieur déclare que la belle lui plaît.
Il n’y a plus qu’à payer, car, naturellement, on paye avant de consommer, à moins d’être un habitué de la maison.
Les prix varient suivant l’importance et le rang