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et Distractions Parisiennes

Les femmes qu’on y rencontre sont extrêmement soignées et, si, dans les maisons similaires mais de second ordre, la maîtresse de maison est obligée de s’assurer elle-même de l’état sanitaire de « ses femmes », dans celles-ci le soin en est superflu.

Les belles petites qui viennent faire l’amour dans ce cadre luxueux qu’est la maison de rendez-vous de premier ordre, ont un soin tout particulier et de leur santé et de leur toilette intime.

Le provincial, l’étranger riche, peuvent, de confiance, se rendre dans un de ces établissements. Il y trouvera des femmes superbes, gentilles et dociles, surtout s’il se montre généreux.

Ainsi donc que nous venons de le dire, dans les maisons de rendez-vous, la visite sanitaire n’est pas obligatoire.

En somme, les tenancières de maisons de rendez-vous ne sont nullement inquiétées, ni surveillées, à condition, toutefois, de ne pas recevoir chez elles aucune fille mineure, ni qu’aucun scandale se produise dans leur établissement.

Il y a quelques années encore, les maisons de rendez-vous où le prix d’une « conversation » était au-dessous de quarante francs, étaient obligées par la Préfecture de police de tenir à jour un album photographique où figuraient toutes les habituées de la maison avec leur nom et leur adresse. Mais, à la suite d’une enquête faite sur les maisons en question par MM. Henri Turot,