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vre-toi ! de votre fidéi-commis. Voyez-vous, Monsieur Julien ?

Quatre têtes curieuses se penchèrent au-dessus de la page, mais Julien répondit gaiement :

— Je n’ai jamais su deviner un seul rébus. Après votre départ, j’ai voulu vous remplacer auprès de mon parrain à ce jeu auquel il avait pris goût, et je vous avoue que c’était méritoire de ma part ; il m’a renvoyé en me donnant une tape sur l’oreille et en m’appelant grand nigaud.

— Celui-ci, dit Cécile questionnée par les deux mères, avides d’un résultat, est enfantin de simplicité. Cet oeil, ce page Louis XIII, la formule chiffrée 10×10, cette bouteille sur lequelle est écrit le mot de Volnay, cela signifie : « regarde page cent vingt » ; cela me rappelle ces renvois que les écoliers s’amusent à mettre de page en page dans leurs livres d’études qu’ils gribouillent, et qui aboutissent à une mystification.

— Espérons que ce n’est pas le cas, dit Mme Maudhuy, et au lieu de tant jaser, regarde vite cette bien-heureuse page cent vingt.

— Je ne comprends plus, dit Cécile après examen. J’y vois certaines syllabes soulignées d’un trait à l’encre, mais quand j’essaie de les coudre l’une à l’autre, elles n’offrent aucun sens.

— Mais alors ? s’écria Mme Maudhuy impatiente.

— Attendez ! mon oncle m’a rompue à ces exercices et je sais maintenant pourquoi. Et moi qui