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M. Develt, mais j’ignore quelles sont les prétentions pécuniaires de ce jeune homme. Il vaut donc mieux qu’il renonce à ma fille sans mot dire après avoir appris ce soir, comme par hasard, la modestie de notre situation, que s’il se retirait après avoir formulé sa demande.

— C’est toute la confiance que vous avez dans l’ami de votre fils, chère madame ?

— Est-ce qu’on épouse des filles sans dot de notre temps, et à Paris ?

— Sans dot, sans dot ! répliqua M. Langeron en frappant du bout de ses doigts sur le papier bleu de la dépêche ; sans dot, ce mot, redouté des épouseurs, n’est peut-être plus de saison.