casser le poing sur le marbre et tu iras ensuite te plaindre d’avoir été brutalisé par ta maîtresse de français.
Mlle Mertaud trouva bon d’arrêter là le débat : « Pourquoi, dit-elle à Arkadi, soupçonner votre cousin de duplicité ? J’ai déjà pu m’apercevoir qu’il est trop vif ; mais de là à s’abaisser jusqu’au mensonge, il y a loin, et je ne le crois pas capable de ce manque de dignité. »
Stéphane la regarda d’un oeil moins courroucé, tout en continuant à mordre ses lèvres pâles.
Elle continua : « Si vous avez excédé votre liberté d’action, en venant au devant de moi dans un équipage de la maison Alénitsine, je prierai Mme la comtesse d’excuser cette faute, et je lui exprimerai mes regrets d’entrer chez elle dans des circonstances aussi pénibles……
— Qui ne vous donnent sans doute pas le désir d’y rester longtemps ? demanda Arkadi d’un air aussi soucieux que son naturel le lui permettait.
— Qu’en pense Stéphane ? » dit M. Carlstone avec beaucoup de dignité.
Stéphane remonta les dernières marches du perron et dominant de là les autres personnages de cette scène, diversement groupés sur les plans inférieurs, il leur répondit, en anglais cette fois :
« Est-ce que Stéphane vous doit compte de ce qu’il pense ?… »
Et il leur tourna le dos.
Une demi-heure après, M. Carlstone introduisait