quelles je trouve un si grand attrait parce qu’elles contiennent une part de la vérité scientifique encore peu connue, et parce qu’elles contribuent à la prospérité des nations, c’est ce que je désire le plus au monde.
— Je vous l’avais bien dit, monsieur le comte, dit M. Carlstone, que Stéphane deviendrait un homme vraiment sérieux et tout à fait remarquable.
— Eh bien ! mon fils, tu nous récompenses tous de nos efforts, dit le comte avec émotion. C’est entendu, nous ne nous quitterons plus.
La comtesse Alénitsine pleurait : « J’en suis heureuse pour toi, mon cher Pavel, dit-elle à son fils ; mais cette décision m’enlève tout à fait Stéphane ; pardonne-moi si j’en ai du chagrin. Je vais être si seule, si seule !… Arkadi me restera du moins, n’est-ce pas, Arkadi ? Mais il ne dit rien, celui-là ? Faudra-t-il te prier pour te faire parler, pour te faire dire que toi du moins tu ne quitteras pas ta vieille grand’mère ?
— Excusez-le, madame, dit Suzanne. Il m’a fait connaître son embarras ; s’il ne dit rien, c’est qu’il est très-irrésolu et ne sait à quelle vocation se vouer.
– L’irrésolution est le fait de tout esprit critique, fit observer le comte Alénitsine en souriant. Arkadi porte la peine de son tempérament railleur. À force de saisir les côtés défectueux de toutes choses, on ne peut opter pour aucune. N’ai-je pas trouvé du premier coup la cause de ton embarras, mon Arkadi ?