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Arkadi eut à répéter plusieurs fois, devant un auditoire renouvelé, sa phrase sacramentelle : « Moi et mon Japonais. » Mais au moment où il allait se permettre une quatrième récidive, Tada-Yoci le prévint en disant, avec le plus admirable sang-froid du monde, à la demoiselle qui les servait :

« Assez de pâtés. Un chou à la crème, s’il vous plaît, pour moi et mon Russe. »

Stéphane pouffa de rire ; M. Carlstone lui-même ne put maintenir son sérieux en voyant Arkadi garder sa bouche pleine tout ouverte par la stupéfaction. Tada-Yoci cligna ses yeux d’un air si malin qu’Arkadi se le tint pour dit et raya de son vocabulaire sa petite phrase à sensation.